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Le « véhicule aérien sans équipage », ou UAV, est techniquement similaire à une MALP volante. Lancé directement par la porte des étoiles, il permet de faire des reconnaissances à longue distance de la surface d'une planète et d'envoyer une analyse détaillée au SGC. L'UAV est aussi utilisé lors des missions de recherche et de secours, et pour la récupération des équipes.

Caractéristiques techniques

Envergure : 1.52 m
Poids max. : 936 kg
Altitude : 7 620 m
Portée : 400 mille marins
Autonomie : 40 heures
Vitesse de croisière : 129 km/h
Vitesse relative : 407 km/h

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Alimentation

L'UAV comporte une hélice à trois pales montée au-dessus des ailes pour lui permettre de quitter le sol lors du décollage. Il est alimenté par un moteur turbo à carburant situé dans la « boîte climatisée ». Deux ailerons arrière verticaux équilibrent le poids du réservoir de carburant, à l'avant du fuselage, et sécurisent le vol.

Spectromètre à émissions thermiques

Les images visuelles standard transmises par l’UAV ne suffisent pas toujours. L'appareil est donc équipé d'un spectromètre spécial à infrarouges qui détermine le type de sol et de minéraux en détectant leurs radiations thermiques. Tous les objets émettent des radiations thermiques différentes, et ces variations permettent aux scientifiques du SGC d'identifier les propriétés individuelles des minerais. Ce dispositif permet aussi de relever la température sur la planète. Une petite caméra thermique est placée près de la caméra panoramique, sur le mât. Pendant plusieurs minutes, cette caméra est dirigée sur une partie du ciel située à 30° au-dessus de l'horizon. L'estimation de la température de l'atmosphère est effectuée grâce à l'étude des lignes spectrales infrarouges associées au gaz carbonique. Les scientifiques peuvent alors établir un schéma des températures en fonction de l'altitude.

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Vue d'ensemble de L'UAV

L'appareil est radiocommandé grâce à des signaux envoyés à son récepteur numérique par l'ordinateur du SGC. Ces signaux radio permettent de transmettre une série complexe d'instructions à l'UAV. L'appareil peut être dirigé uniquement par télécommande. Quand l'UAV arrive sur sa planète de destination, les images sont envoyées sur le moniteur de l'ordinateur du SGC. Si la commande radio tombe en panne, on peut passer en mode de contrôle manuel grâce à deux manettes situées sur le panneau de commande du SGC. L'UAV comporte un enregistreur de vol, similaire à la boîte noire des avions ordinaires. En cas de crash, l'enregistreur peut être retiré de la boîte climatisée pour que les raisons de la défaillance soient analysées correctement. Si l'UAV est forcé de se poser en catastrophe dans une zone inconnue, une balise de localisation émet un signal radio de 406 MHz, permettant à l'équipe de récupération d'entrer aussitôt en action, en utilisant des méthodes de triangulation.

Spectromètre à rayons X

Ce dispositif est situé à coté de l'hélice. Il est conçu pour étudier les particules et les rayons X émis par les rochers et le sol. Il aide les scientifiques du SGC à déterminer la chimie d'une planète, et ses ressources naturelles. Les résultats permettent aussi au SGC de mieux comprendre les conditions de formation de la croûte planétaire, d'évaluer le climat et de décider s'il est possible d'envoyer une équipe explorer ce monde.


Communication

L'UAV dispose d'un système de radar automatique de reconnaissance, conçu spécialement pour les explorations à longue distance. Les informations recueillies par ce système, ainsi que celles des autres détecteurs, sont transmises au SGC par un émetteur numérique, à travers la porte des étoiles. L'UAV est équipé d'une antenne omni-directionnelle conçue pour recevoir des communications codées du SGC. Grâce à la nature subspatiale du vortex de la porte des étoiles, les communications entre l'UAV et le SGC ont lieu pratiquement en temps réel. Dans le cas où l'UAV est en mission sur une planète très lointaine, une commande envoyée par le SGC peut prendre jusqu'à dix secondes pour atteindre l'appareil. On prend des précautions spéciales pour assurer qu'aucune manoeuvre dangereuse n'est effectuée.

Châssis de l'UAV

Le châssis principal contient l'ordinateur de l'UAV, ses composants électroniques et son moteur. Ces éléments sont bien protégés par une couche extérieure en trinium appelée la « boîte climatisée ». Les parois de la boîte sont isolées et peintes en doré, régulant ainsi la température. La couche extérieure contrôle la température du contenu de la boîte, même dans des climats très froids. Elle comporte des thermostats qui mettent le chauffage en marche automatiquement. Quand l'UAV fonctionne dans des climats plus chauds, le chauffage est coupé et la chaleur excédentaire est libérée par des évents qui évitent que l'appareil surchauffe. Cette technologie permet à l'UAV de fonctionner à des températures extrêmes, qu'il doive survoler des volcans ou faire une reconnaissance au-dessus de calottes glaciaires. Grâce à la résistance de la couche extérieure de trinium, même si l'UAV affronte des tirs ennemis, l'ordinateur central a de bonnes chances de ne pas être endommagé. Les caméras et les détecteurs de mouvements sont situés en dehors du châssis principal, mais ils sont protégés par une couche de peinture au trinium.


Réseau d'espace profond de la NASA

Le réseau d'espace profond est une série d'antennes internationales utilisées pour les missions spatiales interplanétaires, et pour l'astronomie radio et radar. Il y a sur Terre trois installations pour l'espace profond, situées à un angle de 120° autour du globe. Bien que ces antennes soient théoriquement capables de capter les signaux envoyés par les UAV et les MALP en mission sur d'autres planètes, ils mettraient des milliers d'années à atteindre la Terre par l'espace normal. Malgré tout, pour assurer la confidentialité du SGC, les UAV et les MALP envoient des signaux sur une fréquence codée.