L'esprit est capable d'intégrer d'énormes quantités de données, mais il peut être difficile de les récupérer. Les agents étant amenés à rapporter des informations clés au cours de leur lutte contre les Goa'uld, La Tok'ra a développé un analyseur de mémoire aidant au processus de récupération des souvenirs, et pouvant servir à interroger les prisonniers.
Caractéristiques techniques
Matériaux : Or et cuivre, avec un faux-châssis en titanium, pour le stimulateur. Les microprocesseurs de l'unité d'amplification commandent les impulsions électriques et les neurotransmetteurs.
Neurotransmetteurs : Plus de 20 par dispositif
Connexion à l'unité holographique : Fibre optique
Créateurs : La Tok'ra
Utilisateurs : La Tok'ra et les Goa'uld
Données complémentaires : La minuscule sonde du disque du stimulateur n'entraîne pratiquement aucune lésion du crâne. La rougeur et le léger hématome, sur la peau, disparaissent en une semaine.
Compte rendu de mission
SG-1 a découvert ce dispositif tok'ra lors de l'épisode 02.22. Le Dr Raully, une scientifique goa'uld d'Hathor, agent double de la Tok'ra, en a placé un sur la tempe de O'Neill, Carter et Jackson, pour accéder à leurs souvenirs sur les alliés et les ennemis de la Terre.
Lors de l'épisode 03.12, Martouf s'est servi de l'analyseur de mémoire sur Carter, pour essayer de retrouver les souvenirs de Jolinar, le symbiote tok'ra dont Carter a été l'hôte.
Bynarr s'en est plus tard servi, combiné avec le « sang de Sokar », un puissant narcotique, dans le but d'arracher des informations à SG-1.
Lors de l'épisode 04.05, la Tok'ra Anise a également utilisé un analyseur de mémoire, combiné à un détecteur zatarc, pour déterminer si un des membres du SGC n'avait pas été programmé à son insu pour devenir un assassin goa'uld.
Capacités du dispositif
L'analyseur de mémoire permet la récupération des souvenirs, ou l'extraction d'informations à des prisonniers. Ce dispositif fonctionne en utilisant des moyens électrochimiques pour amplifier les trajets neuraux spécifiques des souvenirs. N'importe quel type de souvenir peut être récupéré, même très ancien, profondément enfoui ou refoulé. On s'aperçoit rapidement que les souvenirs rappelés sont extrêmement détaillés et réalistes, surtout aux réglages élevés. L'appareil peut être raccordé à une unité holographique. Celle-ci traduit les ondes cérébrales en langage numérique, affichant des images en deux dimensions de certains souvenirs, afin que d'autres personnes puissent aider le sujet à les analyser.
Instructions de fonctionnement
L'interfaçage esprit-machine étant potentiellement dangereux, un technicien qualifié supervise en général le fonctionnement de l'analyseur de mémoire. D'abord, on place le petit disque stimulateur sur la tempe du sujet, qui ressent une douleur vive mais brève. Le technicien approche ensuite l'amplificateur du stimulateur et choisit un des réglages possibles, en fonction de l'intensité du stimulus nécessaire. Comme l'appareil ne peut pas cibler des souvenirs particuliers, le technicien guide le sujet pour l'aider à identifier certains événements. Il faut être prudent quand on utilise l'analyseur de mémoire aux réglages les plus élevés. Les souvenirs ainsi stimulés - et les émotions et sentiments qui y sont associés - peuvent sembler très réels au sujet.
Fonctions neurales
Quand le disque de stimulation est fixé, il déploie à travers le crâne une minuscule sonde qui se fixe sur le cortex cérébral. À travers des neurotransmetteurs, de petites impulsions électriques sont appliquées aux cellules du cerveau. Quand l'appareil est utilisé en conjonction avec un amplificateur, les trajets mémoriels du sujet, ou traces, sont stimulés. L'effet est comparable à celui qui consiste à retoucher une image pour l'éclaircir : les souvenirs deviennent plus vifs et leur rappel est plus facile. Hélas, tous les souvenirs du sujet étant stimulés, ce sont les plus forts qui ressurgiront en premier. Si le sujet est détendu, ou plongé dans un état d'hypnose, cela augmente considérablement les chances de succès du processus de récupération d'un souvenir précis.